mardi 29 mai 2007

Autorisations d'absence liées à l'exercice de fonctions électives

  • Candidats aux élections présidentielles, législatives, sénatoriales, européennes

référence : C FP n°1918 du 10/02/98

NS n°98-055 du 16/03/98

durée : 20 jours au-delà mise en disponibilité

rémunération : sans traitement

avec traitement si heures récupérées

pièces à fournir: demande + pièces justificatives

  • Candidats aux élections régionales, cantonales, municipales

référence : BO n°13 du 26/03/1998

durée: 10 jours au-delà mise en disponibilité

Rémunération : sans traitement sauf si heures récupérées

pièces à fournir: demande + pièces justificatives

  • Autorisations d'absence accordées aux membres d'un conseil municipal général ou régional

Pour participer aux séances plénières; aux réunions des commissions dont il est membres; aux réunions des assemblées délibérantes et bureaux ...

référence: instruction n°7 du 23 mars 1950

code général des collectivités territoriales: art L2123 à L2123-3

art L3123-1 à L3123-5

art L4135-1 à L4135-5

Rémunération: plein traitement

pièces à fournir : demande écrite

  • Crédit d'heures aux élus

Un crédit d'heure est accordé aux élus pour leur permettre d'exercer leur fonction élective : maire, adjoint au maire, conseillers municipaux des communes, membres des conseils des arrondissements)

référence: CFP n°1296 du 26/07/77

D n°92-1205 du 16/11/1992

CFP n°1918 du 10/02/98

Loi 2002-276 du 27/02/02

D n°2003-836 du 01/09/03

rémunération: traitement pondéré en fonction du crédit d'heures accordé.

Les heures accordées à ce titre ne sont pas rémunérées

durée : crédit d'heures

pièces à fournir : demande écrite d'une année scolaire sur l'autre

Autorisations d'absence liées à l'exercice de fonctions syndicales

  • Participation à l'heure mensuelle d'information syndicale

Référence: D n°82-447 du 28/05/82 art 5

Arrêté du 16/01/85 art 6

durée : 2 demi-journées annuelles

rémunération : plein traitement

pièces à fournir : demande 8 jours à l'avance

l'agent informe individuellement l'IEN de sa participation

Congrès nationaux des fédérations ou confédérations

référence : D n°82-447 du 28/05/1982

durée : 10 jours par an

rémunération : plein traitement

pièces à fournir: demande 8 jours avant et convocation

observation : réservé aux représentants syndicaux

  • Réunions et congrès d'un autre niveau que ceux indiqués ci-dessus

référence : Loi n°84-16 du 11/01/84 art 34

Loi n°82-997 du 23/11/1982 art 2

Décret n°84-474 du 15.06.84 art 1.3.5

Durée : 12 jours par an et par agent

rémunération : plein traitement

pièces à fournir : demande de congés par écrit au moins un mois avant à l'IA

observation : autorisation accordée sous réserve de nécessité de service

Autorisations d'absence liées à des raisons de santé

  • Raison de santé

référence : instruction n°7 du 23/03/1950

durée : maximum 48 heures

rémunération : plein traitement

pièces à fournir : une demande d'autorisation d'absence

certificat médical

Au-delà de 48 heures un certificat médical est obligatoire

samedi 19 mai 2007

UNE ACTION SOCIALE JUSTE ET ACCESSIBLE POUR TOUS; Revendications CFTC

Le protocole du 25 janvier 2006, signé par la CFTC, a permis de faire progresser d'une manière notable l'action sociale dans la Fonction Publique, principalement en direction des nouveaux agents.
Protection complémentaire santé
La Fédération CFTC-FAE demande que l'Etat employeur finance la protection complémentaire santé des agents de la Fonction Publique.
Elle est favorable à l'aide individuelle. Elle demande la création d'un "titre santé prévoyance" accessible à tous, actifs et retraités.
Chèque emploi service universel (CESU)
La Fédération CFTC-FAE demande l'extension du CESU à d'autres formes d'action sociale.
Aide au transport
La Fédération CFTC-FAE demande que l'aide aux transport soit étendue aux agents qui, du fait de leur contraintes professionnelles ou géographiques, ne peuvent utiliser les transports en commun.
Supplément familial de traitement
La Fédération CFTC-FAE réaffirme que le SFT ne saurait être assimilé à un élément de rémunération. Elle demande de revoir d'une manière plus équitable (au premier enfant notamment), les conditions d'attribution du SFT.

vendredi 18 mai 2007

BIEN VIVRE SA VIE DANS LE CONTEXTE PROFESSIONNEL : Revendications CFTC

PRÉSERVER LA SANTÉ DES AGENTS AU TRAVAIL
La Fonction publique est elle-même touchée par la spirale des restructuration et des externalisation de tous types, qui a entraîné une dégradation continue des conditions de travail: stress, angoisse, notamment chez les agents au contact avec le public, dérives comportementales, pouvant aller jusqu'au harcèlement moral au travail.
Pour tenter d'y remédier et de préserver la santé de nos agents, la CFTC-FAE revendique un véritable "STATUT DU TRAVAILLEUR" adapté à nos métiers, une médecine de prévention indépendante et plus efficace, ainsi que la mise en place de structures visant à dénouer des situations inextricables de harcèlement moral au travail.
Non seulement, ce statut constitue une réponse aux risques d'une nouvelle forme de précarité au sein de la Fonction Publique de l'Etat, mais il ouvre également la possibilité pour chaque Personne d'être acteur de son propre avenir.
Nous rappelons que nous sommes des agents au service d'une collectivité, non seulement, non seulement dans le souci de l'intérêt général, mais surtout au service du BIEN COMMUN de tous les concitoyens.
IL FAUT DÉFINITIVEMENT ARRÊTER DE STIGMATISER ET DE CARICATURER L'AGENT DE L'ÉTAT!
A cette fin, tous les agents de la Fonction Publique doivent être sensibilisés et impliqués dans la démarche de prévention et de suppression des risques professionnels.

La Fédération CFTC-FAE demande :

  • L'extension de la mise en place du "document unique d'évaluation des risques";

  • L'élaboration d'un guide de prévention et de lutte contre le harcèlement moral au travail incitant à la médiation, avec notamment la mise en place par l'administration d'une cellule mobile pluridisciplinaire ayant vocation à faire cesser ces situations intolérables. Le cas échéant, la CFTC-FAE se réserve, par le biais d'une cellule spécialisée, le droit d'intervenir au plus haut niveau dans les situations les plus graves;

  • Le changement d'état d'esprit de nos DRH, en les incitant à faire leur "révolution culturelle" et à ouvrir des postes dédiés aux Personnes handicapées (adéquation Personne/Profil) pour favoriser leur recrutement et ou leur maintien dans l'emploi;

  • Un bilan annuel sur le recrutement des Personnes handicapées, présenté devant l'ensemble des CTP (et non pas seulement devant le seul fonds d'insertion des Personnes handicapées dans la Fonction Publique)

La Fédération CFTC-FAE exige :

  • que la fonction publique réalise sans délai

* Un examen des nuisances et des facteurs de pénibilité des postes de travail, pour qu'à partir de cette base de données une négociation , (interrompue en 2004), puisse reprendre sur la suppression de ces pénibilités, ou à défaut, une meilleure prise en compte des caractères insalubres, dangereux, pénibles et salissants,

* Une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) adaptée intergénérationnelle permettant la transmission des savoirs.

  • Que des sanctions financières soient prises à l'encontre des administrations qui se sont exonérées de l'obligation de constituer ou de réunir des CHS;

  • Que soit négocié un protocole d'accord "médecine de prévention" sur les voies et moyens de concrétiser une visite médicale sérieuse, tous les deux ans, des agents, prenant en compte l'allongement de la vie professionnelle;

  • Que soit créé un statut de médecin et d'infirmier de prévention

La Fédération CFTC-FAE revendique:

  • Une meilleure formation des acteurs de prévention en matière d'hygiène et de sécurité

  • Les affectations dans des postes à temps plein des Agents chargés de la mise en oeuvre de la prévention (ACMO)

  • L'organisation régulière de campagnes d'information ciblées;

  • Un suivi médical post professionnel des retraités;

  • La transformation des CHS en CHSCT, ou en "Comité Santé Sécurité au Travail", comme le préconise le Statut du travailleur CFTC.

La Fédération CFTC-FAE refuse, en matière d'organisation du travail, la pratique du "rentrée tard". A cette fin, elle demande:

  • que l'organisation du travail soit compatible avec la vie familiale, associative, et adaptée aux capacités de chacun;

  • Que soit favorisé le temps choisi et l'assouplissement des conditions d'utilisation du compte épargne temps.

SOUTENIR L'ACTION SOCIAL ; Revendications CFTC

La Fédération CFTC-FAE demande de poursuivre la modernisation des dispositifs d'accompagnement:
  • frais de changement de résidence
  • prime spéciale d'installation
  • aide à l'installation des personnels en cas de délocalisation
  • réservation de logement
  • instauration de cellules d'aide à la recherche d'emploi pour les conjoints
  • aide à la garde d'enfants...

MOTION CARRIERE ; Revendications CFTC

MODERNISER LE RECRUTEMENT

Une Fonction Publique moderne doit proposer à ses personnels un déroulement de carrière motivant, par la pratique d'un aménagement juste, équitable, respectant les personnes dans l'exercice de leur missions.

FACILITER LA MOBILITÉ CHOISIE
La mobilité, qu'elle soit fonctionnelle ou géographique, peut, concourir à la motivation dans l'accomplissement des fonctions, permettre l'acquisition de nouvelles compétences, préserver et développer des qualités d'adaptation au changement.
Mais elle ne doit pas être une entrave à la carrière ou nuire à la vie familiale, si elle n'est pas souhaitée.
Une attention particulière devra être recherchée pour favoriser les mobilités inter-fonctions publiques ou inter-administrations dans les cas de promotions entraînant une mobilité géographique non souhaitée.
Enfin, la prise en compte des conséquences financières de cette mobilité suppose la mise en place de mesures d'accompagnement adaptées.
Pour cela, la Fédération CFTC-FAE demande,
  • De pratiquer une politique de fusion statutaire afin d'élargir les "assiettes" de gestion des corps. Une première étape devrait concerner les corps d'administration générale.
  • De lever les restrictions à l'intégration après détachement dans les statuts particuliers;
  • De créer une voie d'accès direct entre corps et cadres d'emploi du même niveau;
  • D'assurer un meilleur suivi, par leur administration d'origine, de la gestion des fonctionnaires pendant les périodes de mobilité, notamment lorsqu'ils sont en position de détachement
  • D'engager une politique de rééquilibrage par le haut des dotations indemnitaires par Ministère.

samedi 12 mai 2007

DIALOGUE SOCIAL DANS UNE FONCTION PUBLIQUE DE METIERS

CFTC - F.A.E.
FÉDÉRATION DES AGENTS DE L'ÉTAT CFTC
RÉSOLUTION GÉNÉRALE
Le premier congrès de la Fédération des Fonctionnaires et des Agents de l'Etat CFTC (Fédération CFTC-FAE) réaffirme qu'un syndicalisme de service fondé sur les principes sociaux chrétiens a sa place dans le monde du travail et est au coeur des réformes.
Il incarne les vertus de tolérance, de vérité, de justice, de respect de l'homme et de défense de la famille.
Il invite à un bouleversement des mentalités pour l'insertion des Personnes Handicapés.
Le congrès rappelle que la politique contractuelle est le meilleur moyen susceptible de répondre aux aspirations des agents de l'Etat, dans un climat de paix sociale, pour "bien vivre sa vie au travail".
POUR UN NOUVEAU DIALOGUE SOCIAL
La Fédération CFTC-FAE privilégie le dialogue comme moyen de progrès social.
Le dialogue social est un état d'esprit, une pratique fondamentale de la CFTC.
La gestion des Ressources Humaines, ou, pour mieux dire, la gestion des Personnels induite par la mise en oeuvre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) implique une nouvelle organisation du dialogue social.
A cette fin, la Fédération CFTC-FAE demande:
D'élargir le champ du dialogue social
En instaurant l'obligation de négociations annuelles sur les rémunérations.
En renforçant, en autres, les compétences des instances paritaires.
De responsabiliser les partenaires
En donnant force juridique aux accords contractuels signés par les organisations syndicales.
De déterminer une réelle représentativité
En s'appuyant sur des élections générales des Comités Techniques paritaires
De donner des moyens nouveaux aux Organisations syndicales
Par une augmentation des moyens humains et matériels accordés,
Par la mise en place d'un statut des permanents.
UNE EXIGENCE : L'AMÉLIORATION DES CARRIÈRES
dans le cadre d'une Fonction Publique de métiers
La Fonction Publique de l'Etat a aussi un rôle d'ascenseur social et se doit d'être représentative de la diversité sociale.
Une Fonction Publique moderne doit aussi proposer un déroulement de carrière motivant à ses Personnels.
MODERNISER LE RECRUTEMENT POUR DES PERSONNELS MIEUX ADAPTES A LEUR EMPLOI
Il est impératif de développer les concours nationaux à affectation régionale et de procéder aussi à la déconcentration du recrutement.
AMÉLIORER LA PROMOTION INTERNE
La fédération CFTC-FAE demande que les ratios promus/promouvables facilitent la promotion interne et souhaite une modernisation de l'évaluation des Personnels.
REVOIR LA STRUCTURE ET L'ORGANISATION DES CORPS
La fédération demande :
  • la poursuite de la rénovation des grilles indiciaires
  • la simplification des structures
  • la généralisation des plan de requalification

FACILITER LA MOBILITÉ SOUHAITÉE

La mobilité, qu'elle soit fonctionnelle ou géographique, peut, concourir à la motivation dans l'accomplissement des fonctions, permettre l'acquisition de nouvelles compétences, préserver et développer des qualités d'adaptation au changement. Mais elle ne doit pas être une entrave à la carrière ou nuire à la vie familiale, si elle n'est pas souhaitée.

COMBATTRE LA PRÉCARITÉ

La fédération CFTC-FAE dénonce l'utilisation abusive des contrats à durée déterminée.

BIEN VIVRE SA VIE DANS LE CONTEXTE PROFESSIONNELLE

BIEN, mais aussi toujours MIEUX vivre sa vie professionnelle, implique de bonnes conditions de travail, et l'accès à une action sociale juste et ouverte à tous.

La Fédération CFTC-FAE demande qu'une attention soit réservée aux "seniors" en fin de carrière (meilleures prise en compte de leur expérience, tutorat, conditions de travail adaptés...)

PRÉSERVER LA SANTÉ DES AGENTS AU TRAVAIL

La Fédération CFTC-FAE constate que la Fonction Publique est touchée par la spirale des restructuration et des externalisations de tous types.

Ces derniers ont entraîné une dégradation continue des conditions de travail: stress, angoisse, notamment chez les agents au contact du public, dérives comportementales diverses.

A ce titre la CFTC-FAE revendique un véritable "statut du travailleur" adapté à nos métiers, une médecine de prévention indépendante et plus efficace, ainsi que la mise en place de structures visant à dénouer des situations inextricables de harcèlement moral au travail.

UNE ACTION SOCIALE JUSTE ET OUVERTE A TOUS

La Fédération CFTC-FAE revendique l'extension du chèque emploi universel (CESU), de l'aide au transport.

En matière de protection complémentaire santé, la Fédération CFTC-FAE milite pour la création d'un titre santé de prévoyance, aide individualisée modulable attribuée à tous les agents actifs et retraités de la Fonction Publique.

LES RETRAITES

En 2008, le Conseil d'orientation des retraites (COR) va faire de nouvelles propositions.

Consciente des contraintes démographiques et budgétaires, la Fédération CFTC-FAE agira pour préserver le système de pensions et retraites des agents de l'Etat.

La Fédération CFTC-FAE rapelle son attachement au régime actuel de la PREFON et demande une réflexion sur le déplafonnement du régime additionnel.

DES SERVICES PUBLICS DE QUALITÉ DANS UNE EUROPE SOCIALE

La Fédération CFTC-FAE confirme sa volonté de participer à la construction d'une Europe sociale répondant aux aspirations des salariés et de leur famille.

Elle rappelle que l'économie de marché ne saurait satisfaire tous les besoins de la société.

Elle poursuivra son action avec ses partenaires européens, pour le maintien de services publics forts, proches des citoyens.

LE PLURALISME SOURCE DE RICHESSES

La Fédération CFTC-FAE se préoccupe de la défense des Personnels, tout en s'efforçant de promouvoir sa conception humaine du service public.

La modernisation réfléchie et concertée du service public constitue pour elle la meilleure défense des Personnels et de leur famille.

La Fédération CFTC-FAE considère que le pluralisme syndicale est source féconde d'idées nouvelles.

JOURNEE DE "SOLIDARITE" 2007

L'ARGUMENTAIRE CFTC
La CFTC reste persuadée que la mesure mise en place par le gourvernement en 2005 - obligeant les salariés à travailler sans être payé et autorisant l'Etat à ponstionner 0,3% de la masse salariale pour une caisse dite " de solidarité" - ne répond en rien aux problèmes du vieillissement de la population et de l'intégration des personnes handicapées.
La CFTC maintient qu'elle est favorable à une mobilisation nationale de solidarité en faveur de ces deux publics, mais par d'autres moyens.
LES OBJECTIONS, RESUMEES EN QUATRE POINTS
Un principe éthique inacceptable
En fondant cette mesure sur l'obligation plutôt que sur le volontariat, le gourvernement s'inscrit dans la définition même du travail obligatoire, touchant à un principe essentiel selon lequel "tout travail mérite salaire".
La cohésion sociale mise à mal
Le lundi de Pentecôte appartient à tous nos compatriotes et est utile à de nombreuses manifestations familiales, sportives, culturelles, religieuses... La suppression de ce repère commun cause un préjudice consiédrable à la cohésion sociale de notre pays.
Une remise en cause déguisée du temps de travail
Le temps de travail annuel passe de 1600 heures à 1607 heures, remettant, ainsi, en cause les accords sur les 35 heures librement négociés par les partenaires sociaux et qui reposaient sur des équilibres fragiles, résultats de concessions de part et d'autre.
Une mesure fiscalement injuste
Faire peser ce prélèvement obligatoire , présenté comme le moyen de financer le cinquième risque de la Sécurité Sociale, sur les seuls salariés brise le principe de l'équité devant l'împôt.
Comment justifier que tout le secteur non salarié, les professions libérales, les retraités, les artisans, les parlementaires, les agriculteurs soient éxonérés de "solidarité".
Le salarié modeste, dont les revenus ne sont pas suffisant pour être imposable, se voit taxée d'une journée de travail.
A l'inverse, quel est l'effort demandé à la personne suffisamment riche pour ne pas travailler.
L'ACTION, LA GREVE
LA CFTC appelle à la résistance civique en couvrant tous les salariés par un mot d'ordre national de grève pour le lundi 28 mai 2007.

LE VIEILLISEMENT DE LA POPULATION FRANCAISE ATTENDRA

L'inquiétante décrue à partir de 2006 de la population active n'a pas eu lieu.
C'est ce qui ressort d'une étude de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), reprenant les statistique de l'Insee: "plus de bébés et d'immigrés, une hausse de l'espérance de vie moins rapide : la population de la France pour le prochain demi-siècle serait moins vieillissante que prévu il y a cinq ans".
La conséquence est comptable sur notre système de protection sociale.
Voilà qui est important alors que se profile une nouvelle réforme des retraites dans les mois qui viennent.
L'impact permet de relativiser l'excellente analyse de Michel Godet détaillant les conséquences des premiers départs en retraite de la génération " baby boomers".
Désormais , le "choc de 2006" ne devrait pas avoir lieu avant 2015 et "il serait temporaire et de faible intensité". Il en résulte que le déficit de l'ensemble de la protection sociale augmenterait beaucoup moins que ce que prévoyait la précédente et sévère réforme des PIB en 2004 à 14,9% en 2050 ,soit deux points de moins que les résultats obtenus sur la base des anciennes projections").
Optimiste, l'étude est également prudente, puisqu'elle rappelle que ces nouvelles projections ne doivent pas occulter le débat sur la dette publique rendant nécessaire des réformes pour pérenniser notre modèle social : "ce nouveau dynamisme de la population conciliant fécondité et activité des femmes et intégrant les populations nouvelles " ne doit pas empêcher "de réussir le retour au plein emploi".
Dans le débat pré-électoral sur le modèle social français est apparu un atout majeur pour le pays : celui de sa démographie.
La société française redécouvrait l'intérêt d'une politique familiale unique au monde et un taux de natalité record en Europe.

vendredi 11 mai 2007

GENERALITE : LA JOURNEE DE SOLIDARITE 2007

  • La loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées a instauré une journée de solidarité en vue d'assurer le financement d'actions en faveur de ces personnes. Elle impose aux salariés une journée de travail supplémentaire non rémunérée et donne lieu à la création des articles L.212-16 et L.212-17 du code de travail.
1/Qui est concerné par la journée de solidarité ?
La journée de solidarité s'applique à tous les salariés relevant du code de travail, qu'il s'agisse de salariés exerçant à temps partiel ou à temps plein, y compris les catégories particulières telles que les employés de maison, les assistantes maternelles... Les salariés non mensualisés sont également concernés par la journée de solidarité.
Dans la fonction publique territoriale, une journée est fixée par délibération de l'organe exécutif de l'assemblée territoriale compétente, après avis du comité technique paritaire concerné;
Dans la fonction publique hospitalière, une journée est fixée par les directeurs d'établissement après avis des instances concernée.
Dans la fonction publique d'Etat, une journée fixée par arrêté du ministre compétent, après avis du comité technique paritaire concerné.
A défaut de décision intervenue avant le 31 décembre de l'année précédente, la journée de solidarité est, par défaut, le lundi de pentecôte.)
2/ La fixation de la journée de solidarité
le mode de fixation
La fixation de cette journée est déterminée par les partenaires sociaux dans un accord de branche ou d'entreprise. En l'absence d'accord, le lundi de pentecôte est le jour retenu, au titre de la journée de solidarité, par la loi. Dans certaines situations particulières, l'employeur peut imposer unilatéralement une autre date.
Le choix de la journée
Les partenaires sociaux peuvent choisir, par la négociation et la conclusion d'un accord (branche ou entreprise), un autre jour que le lundi de Pentecôte, à l'exclusion du 1er mai. Cela peut être:
- un autre jour férié et chômé
- un jour RTT
- tout autre jour (hormis le dimanche) précédemment non travaillé.
La date d'accomplissement de cette journée doit être clairement identifiée par les partenaires sociaux dans l'accord.
Le fractionnement:
Depuis une circulaire du 22 novembre 2005 (Circ. DRT n°14 du 22 novembre 2005) le fractionnement en tranches horaires du temps de travail à effectuer au titre de la journée de solidarité est autorisé. Ce fractionnement pourra être décidé par un accord collectif ou par décision unilatéral de l'employeur. La seule exigence posée est que le fractionnement soit effectif est corresponde à un travail supplémentaire de sept heures par an.
Cette journée ne peut être remplacée par la suppression d'un jour de congé payé légal auquel le salarié peut prétendre (C.trav., art. L.223-1 et s), d'un jour de remplacement des heures supplémentaires ou de repos compensateur obligatoire.
3/Quelles sont les incidences sur le contrat de travail ?
Sur la durée du travail
Concernant les salariés à temps complets, la durée de la journée de travail non rémunérée est de 7 heures. Ainsi, le plafond de la durée annuelle légale du travail passe de 1600 à 1607 heures. Pour les salariés à temps partiel, la journée de solidarité est proratisée. Pour les salariés dont le décompte de temps est forfaitisé, la journée de solidarité sera comptabilisée dans sa globalité à l'intérieur du forfait annuel augmentée de 7 heures.
Sur la qualification des heures de travail
Les heures effectuées au titre de la journée obligatoire ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires. Par conséquent, elles ne donnent pas lieu au déclenchement des droits à repos compensateur.
Toutefois les heures effectuées au-delà de sept heures peuvent ouvrir droit et suivre le régime des heures supplémentaires.
Sur la rémunération de la journée de solidarité
La rémunération de la journée obligatoire s'appuie sur la loi de mensualisation de 1978. Ainsi, la loi du 30 juin 2004 prévoit que le salarié mensualisé ne percevra pas de rémunération inférieure à celle qui lui était versée antérieurement. Il ne percevra pas de rémunération supplémentaire, dans la mesure où il effectue 7 heures de travail. Les majorations de salaire conventionnelles pour le travail des jours fériés ne s'appliqueront pas.
4 - La grève organisée à la date de la journée de solidarité
* La qualification du mouvement de grève dans le secteur privé
La qualification du mouvement de grève suppose que les revendications présentées à l'employeur soient d'ordre professionnel. En l'absence de revendications professionnelles, un mouvement peut être considéré comme illicite et pourra aboutir à des conséquences graves pour les salariés grévistes.
APPEL A LA GREVE CFTC
La grève organisée je jour de la journée de "solidarité" est valable dans la mesure où la confédération a lancé un mot d'ordre national.
La CFTC revendique l'abrogation de la loi dite de "solidarité pour l'autonomie des personnes âgées et des personnes handicapés", ainsi que le paiement de tous les jours effectivement travaillés. Il s'agit bien là de revendications professionnelles. Cependant, chaque fédération ou syndicat CFTC peut lancer ses propres revendications professionnelles sur ce thème.
salarié gréviste syndiqué ou non
Peu importe que le salarié gréviste syndiqué ou non. Le fait qu'il se réfère au mot d'ordre de grève déposé par la CFTC lui permet de faire grève légalement. Aucune sanction ne peut lui être
appliquée pour ce motif. Le mot d'ordre national couvre ainsi l'ensemble des salariés du secteur
privé.
Être le seul gréviste
Selon un arrêt de la cour de cassation du 28 mai 1979, "tout salarié peut s'associer à un
mouvement de grève, même si aucune revendication particulière à l'entreprise n'a été formulée et même si le salarié est le seul à suivre ce mot d'ordre dans l'entreprise".
Mot d'ordre national suffisant?
L'exercice du droit de grève suppose l'employeur ait eu connaissance des revendications des
salariés au moment de l'arrêt du travail. Donc, chaque salarié doit informer individuellement son
employeur de sa volonté de faire grève ce jour. En effet, ici, se combine la législation sur la grève
et l'application du règlement intérieur de l'entreprise qui prévoit que les salariés doivent informer l'employeur de leur absence, quelque soit le motif. Cela est nécessaire pour le bon fonctionnement de l'entreprise , sans que cela ne constitue une entrave au droit de grève.
Disposition complémentaire pour le service public
Les agents de la fonction publique ou les salariés d'entreprise à statut particulier sont tenus de
respecter un préavis de cinq jours francs (C. trav.Article L.521-2).
Selon une jurisprudence du conseil d'Etat du 16 janvier 1970 (Hôpital rural de Grandville c/ dame Poinsard) , un préavis donné au plan national dispense d'en disposer au niveau local. Cependant, il est prudent que le mot d'ordre soit relayé par la fédération CFTC ou le syndicat dont les personnes relèvent.
Conclusion
Les salariés qui seront en grève le lundi 28 mai 2007 le seront en toute légalité s'ils suivent le mot d'ordre de grève lancé au niveau national et sous réserve du préavis pour les services publics, mais s'exposent à une retenue sur salaire.

jeudi 10 mai 2007

TRACT / SUPPRESSION DES JOURS FERIES

SUPPRESSION DES JOURS FÉRIÉS
Le syndicat SCENRAC-CFTC estime qu'un travail sans rémunération correspond au travail "obligatoire" ou "forcé".
Le syndicat SCENRAC-CFTC s'insurge contre le fait que cette "solidarité nationale" ne repose, quasi-exclusivement, que sur les salariés;
Les professions libérales, les commerçants, les artisans, les parlementaires et les rentiers en étant exonérés.
Le syndicat SCENRAC-CFTC reste persuadée que la suppression d'un jour férié ne répond pas aux problèmes du vieillissement de la population et à l'intégration des personnes handicapés.
Le syndicat SCENRAC-CFTC est favorable à une mobilisation nationale de solidarité en faveur de ces deux publics, qui doit passer par:
- un diagnostic partagé par les différents acteurs
et
- un plan cohérent élaboré en concertation visant le moyen et le long terme.

mardi 8 mai 2007

REGIME INDEMNITAIRE DES FONCTIONNAIRES DE LA REUNION

LA POSITION DE LA CFTC



La CFTC dénonce avec force, les attaques portées contre les pensionnés de la Réunion et l'ensemble des fonctionnaires de l'outre-mer.

La CFTC s'insurge contre le fait qu'une fois de plus, les fonctionnaires et les pensionnés soient pris comme les boucs émissaires et que soit occultée complètement leur contribution importante au développement sociale, économique et culturel de l'île.

Si les menaces se précisaient :

La CFTC demandera une étude sur :

1/ le mécanisme de la formation des prix en Réunion

2/ le coût de la vie sans s'en tenir à une étude spatiale des prix entre la Réunion et la Métropole.

3/ l'ensemble des revenus de toutes les catégories de salariés en Réunion

4/ l'évaluation des conséquences sur l'économie de l'île (emploi, consommation, octroi de mer...) d'éventuelles décisions découlant de ces études

5/ le montant des capitaux engendrés par le fruit du travail des Réunionnais, qui sont rapatriés vers les différentes maisons-mères hors Réunion

De plus, si le débat était d'actualité, la CFTC ne manquera pas d'y introduire :

1/ la situation des jeunes diplômés au chômage,

2/ le pouvoir d'achat de l'ensemble des travailleurs qu'il faut tirer vers le haut, par la négociation d'une prime de vie chère dans le secteur privé,

3/ la situation des demandeurs d'emplois locaux qui sont souvent occultés au profit de recrutement hors département,

4/ les profits exorbitants de grandes sociétés sans réinvestissement local ou intéressement pour les travailleurs locaux

5/ la remise en cause du contrat de travail

6/ le surendettement des fonctionnaires, assimilés ou salariés du privé bénéficiant d'avantages similaires.

La CFTC s'interroge sur la réelle motivation de telles attaques.

La CFTC réitère sa volonté de chiffrer le surcoût de la vie à la Réunion, ces études devront faire l'objet de contre-expertises par des cabinets indépendants. Elle affirme que "l'Observatoire des prix et des revenus" doit être un outil au service du développement de l'île mais non un simulacre d'enquêtes et de conclusions ne visant qu'à faire des coupes sombres dans les salaires des fonctionnaires, assimilés ou salariés du privé qui en bénéficient.

L'étude du mécanisme de la formation des prix, le chiffrage des bénéfices des entreprises et l'évaluation du coût de la vie à la Réunion, devraient avoir pour conséquence de tirer l'ensemble des salaires vers le haut et non pas de les niveler par le bas.

La CFTC veut connaître les économies dégagées par les entreprises avec les diverses mesures fiscales telles que exonérations de charge, défiscalisation, aides diverses et la politique menée par les entreprises avec ces économies.

La CFTC rappelle que tous les salariés doivent bénéficier des fruits de la croissance et que la disparité des salaires au sein d'une même entreprise, doit faire l'objet de réflexion et de proposition.

La CFTC rappelle que les indemnités des fonctionnaires en outre-mer sont réinjectés dans l'économie locale, permettant ainsi à d'autres Réunionnais de travailler dignement.

La CFTC affirme son attachement à un salaire justement donné pour un travail accompli au lieu de prestations sociales liées à une situation dramatique de chômage, il en va de la dignité de l'Homme.

La CFTC a défini ses combats:

1/ le droit à l'emploi, au logement, à l'éducation, à une protection sociale et à un service public de qualité

2/ la défense du pouvoir d'achat

3/ la transparence des prix et de tous les revenus

4/ la progression des revenus les plus faibles

D'ores et déjà, la CFTC appelle l'ensemble des Réunionnais à être prêts à la riposte car dans le contexte actuel il sera facile de désigner, encore une fois, les fonctionnaires comme boucs émissaires.

L'OBSERVATOIRE DES PRIX ET DES REVENUS

L'OBSERVATOIRE DES PRIX ET REVENUS
Implications
Impacts dans l'économie de l'île
SYNDICAT SCENRAC-CFTC EDUCATION NATIONALE
De quoi parle - t - on ?
Les fonctionnaires d'Etat en service dans les DOM et TOM (sauf Mayotte) bénéficie d'une majoration de traitement instituée par un ensemble de dispositions législatives et réglementaires, dont l'application a été étendue totalement ou en partie, à la fonction publique territoriale ou hospitalière, aux assimilés et personnels des organismes parapublics.
Soit pour les fonctionnaires d'ETAT:
- Une majoration de traitement de 25% instaurée par la loi du 03 avril 1950
- un complément temporaire fixé par décret à 10%, dont le montant avait été revalorisé en mars 1957;
- un index de correction réduit en 1979 à 1,138
- Les pensionnés de la Fonction publique d'Etat perçoivent, sous conditions, une indemnité temporaire de 35% par décret n°52-1052 du 10 septembre 1952 et 54-1293 du 24 décembre 1954.
La remise en cause de ces majorations de traitement revient de façon récurrente.
1/En 1980 la commission sur le coût de la vie
En 1980, la "Commission sur le coût de la vie" a siégé durant l'année.
Son but était de " évaluer le montant du coût de la vie à la Réunion de façon à proposer un système de majoration des salaires apte à garantir pour le présent et l'avenir le pouvoir d'achat des salariés".
Sa conclusion : "il en ressort de l'étude que la différence du coût de la vie entre la Réunion et de la métropole peut-être chiffrée à ...61%.
2/ En 1989, le "rapport RIPPERT"
En décembre 1989, le "rapport Rippert" mettait en exergue la caducité des majorations de traitement des fonctionnaires et assimilés.
3/ En 1997, le "rapport PECHEUR" et les "Assises régionales du développement"
et Monsieur Lagourgue Pierre
En février-mars 1997, les grèves ont concerné plus particulièrement la Réunion.
En effet à la suite d'une réflexion engagée sur la base du "Rapport PECHEUR" du nom de son auteur M. Bernard PECHEUR en date de juillet 1996, M. Jean-Jacques PERETTI, alors ministre de l'outre-mer, avait évoqué, à l'occasion des projets de réforme basé sur le double principe du maintien du niveau de rémunération actuel des agents en poste et l'alignement de la rémunération des fonctionnaires nouvellement nommés sur celle en vigueur en métropole au plus fort taux d'indemnité de résidence (3% en Ile de France) et d'une "réinjection sur place de l'intégralité des crédits d'Etat dégagés par la réduction des rémunérations des futurs fonctionnaires, au profit d'actions en faveur de la création d'emplois".
Devant les vives réactions suscitées par ces propositions (mouvements de grève, manifestations accompagnées d'affrontement avec les forces de l'ordre...) le gouvernement a confié à Monsieur LAGOURGUE Pierre, sénateur de la Réunion, une mission de conciliation en vue de déterminer un terrain d'entente, propice à l'ouverture de négociations.
Celui-ci remettait le 8 avril 1997, les contributions écrites de ses différents interlocuteurs au ministre de l'outre-mer. L'impact sur l'économie de l'île y était entre autre souligné.
4/En 2000, la LOOM et l'Observatoire des prix et des revenus
La loi d'orientation pour l'entre-mer (LOOM) du 13 décembre 2000, prévoie dans son article 75, la création d'un "observatoire des prix et des revenus" dans les régions Guyanne, Guadeloupe, Martinique, et Réunion.
Un décret en Conseil d'Etat devrait fixer la composition, les missions et les modalités d'application.
5/ En 2006, le Sénateur ARTHUIS et les pensions des fonctionnaires
Le sénateur ARTHUIS a violemment attaqué le régime indemnitaire des fonctionnaires de la Réunion.
Il a estimé opportun de faire une mise à plat du dispositif des indemnités temporaires majorant les pensions des fonctionnaires.
Il a également estimé que, je cite : "le moment était venu de mettre fin à l'attribution de cette indemnité d'un montant exorbitant que rien ne justifie".
La proposition serait de supprimer les indemnités et de les reverser aux D.O.M. sous forme de prestations sociales.
6/ En 2006, Henri TORRE
Henri TORRE, rapporteur spécial pour l'Outre-Mer, a estimé qu'il fallait revoir les compléments de rémunération, les congés bonifiés et les exonérations fiscales.
7/ Le 25 janvier 2007, une étape importante
Une étape importante dans cette bataille pour l'observatoire a été franchie le 25 janvier 2007. En effet, à l'invitation de la Région Réunion, une réunion d'échange a été organisée, elle a réuni le Président de Région, des conseillers régionaux, la présidente du département, les députés, les sénateurs, des représentants des chambres consulaires et des oragnismes consultatifs (CESR, CCEE) des représentants des oragnsiations syndicales et professionnelles et des associations.
Tous se rejoignent sur une demande commune adressée le jeudi 25 janvier 2007 au Ministre de l'outre-mer:
Monsieur le Ministre, peut-il indiquer à quelle date le décret d'application sera-t-il, enfin pris, compte-tenu que le parlement ne se réunira plus à partir du 22 février prochain.
En réponse, le 7 février 2007, le Préfet de la Réunion saisit la Région pour avis selon la procédure d'urgence sur le "Projet de décret relatif à la création d'un observatoire des prix et des revenus dans les régions de Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion."
8/ le courriel du Trésorier Payeur Général
Pour information, le Trésorier Payeur Général adresse un courriel à certaines administrations telles que finances, trésor, impôts, pénitenciaires, police... pour leur demander de supprimer la majoration de traitement aux auxiliaires ainsi qu'aux fonctionnaires en position de congé longue maladie en précisant que cette mesure est laissée à leur libre appréciation.
Le 7 février 2007, l'intersyndicale est reçue par le directeur de cabinet du préfet pour lui demander des explications concernant certaines suppressions déjà effectives dans certaines administrations.
Le directeur de cabinet exprime son étonnement et certifie que ces directives ne sont pas du fait de la préfecture qui est très embarrassée au vu des preuves fournies.
9/ le 8 février 2007, participation de la CFTC à la manifestation intersyndicale à Saint-Denis
- pour dénoncer les suppressions déjà effectives de la majoration de traitement dans certains services publiques
- pour réclamer la mise en place de l'observatoire des prix et des revenus
10/ le 13 février 2007, le Conseil Régional réuni en assemblée plénière, s'est prononcé favorablement sur "le projet de décret relatif à la création d'un observatoire des prix et des revenus à la Réunion"
11/ le 13 Mars 2007, le rapport de Jean-Pierre BRARD
Le député Jean-Pierre BRARD est chargé de la mission d' "Amélioration de la transparence des règles applicables aux pensions de retraite et aux rémunérations outre-mer".
Le 12 décembre 2006, une première réunion a lieu en intersyndicale pour préparer la rencontre du 13 décembre avec le député.
Le 13 mars 2007, le député Jean-Pierre BRARD remet son rapport de 127 pages à l'assemblée nationale où il préconise 18 propositions qui se décomposent en quatre grands axes:
- Etablir l'équité entre les fonctionnaires de la métropole et l'outre-mer (les cinq premières propositions)
- Renforcer la légitimité du dispositif et l'indemnité en corrigeant les iniquités (de la sixième à la onzième propositions
- Rendre plus effectif le principe de la continuité territoriale ( de la douzième à la treizième proposition)
- Assurer la baisse de la vie chère (de la quatorzième à la dix-huitième proposition)
12/ le 27 mars 2007, réunion intersyndicale
Les organisations syndicales demandent :
1/ de revoir la composition prévue de l'observatoire seule condition de leur participation aux travaux de l'observatoire des prix et des revenus
2/ de bien clarifier les missions de l'observatoire
3/ d'avoir communication du mécanisme de la formation des prix
4/ de revoir le pouvoir donné au préfet, représentant de l'Etat. Il serait souhaitable que les propositions du président soient entérinées par la majorité ou le tiers des membres et ne fassent pas l'objet de décisions unilatérales.
5/ la possibilité de nomination de suppléants pour pouvoir se faire remplacer
13/ Les réserves de la CFTC
* place trop prépondérante des acteurs politiques
La composition se décline déjà comme suit:
Tous les parlementaires, le conseil régional, un représentant des maires, quatre représentants de l'Etat soit plus du tiers des participants
* Absence de représentations des organisations représentatives patronales,
* Sous représentativité des organisations syndicales de salariés, qui ne seront qu'au nombre de trois.
* Absence des organisations de consommateurs
* Absence de désignation de suppléants pour pallier les absences des titulaires
* Fréquentation des réunions : une seule prévue par an, dérisoire étant donnée l'ampleur de la tâche
* Absence d'information à l'ensemble de la population : droit de réserve et de discrétion des contenus et déroulement des réunions pour l'ensemble des participants
* Rôle prépondérant du représentant de l'Etat, le préfet, qui décide seul de l'ordre du jour et des convocations.

Négociation d'abord Compromis si possible Grève en dernier recours

Le syndicat SCENRAC-CFTC refuse,

- les emplois précaires d'auxiliaires de vie scolaire sans diplôme ni formation

- tout remplacement imposé à des professeurs devenant simples variables d'ajustement horaire

- le tout anglais

- le maintien de la fiction du collège unique

- les suppressions de postes abusives et arbitraires

Le syndicat SCENRAC-CFTC approuve,

- les mesures en faveur des handicapés dans l'école

- la subsidiarité et le remplacement volontaire par les professeurs dans la limite de deux heures hebdomadaires non extensibles

- la mise en place de parcours individualisés pour les élèves

- la volonté de refuser les incivilités et de défendre les valeurs républicaines

- le retour à un socle commun de connaissances acquis à la fin de la scolarité obligatoire

Le syndicat SCENRAC-CFTC demande

- le maintien de la liberté pédagogique des maîtres

- l'accès démocratique à l'apprentissage des langues anciennes et d'une seconde langue, facteurs de promotion sociale et d'enrichissement culturel

- la reconnaissance de la pénibilité du métier d'enseignant

- la prise en compte dans le temps de travail des enseignants de toutes les tâches effectuées hors de la présence des élèves

- un statut des directeurs

NON aux suppressions de postes et aux remplacements abusifs et arbitraires

NON à des réformes imposées

OUI à des réformes réellement négociées