lundi 12 novembre 2007

APPEL A LA GREVE du 20 novembre 2007

COMMUNIQUE DE L'INTERSYNDICALE

Les fédérations de la Fonction Publique CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, SOLIDAIRES, CFTC constatent que les deux revendications prioritaires, le pouvoir d’achat et l’emploi public, ne sont toujours pas prises en compte par le gouvernement. Pire encore, la baisse budgétaire prévue de 25 millions d’euros aggravera encore davantage la situation déjà difficile de l’emploi public.

Face aux exigences d’augmentation de la valeur du point d’indice pour un réel maintien du pouvoir d’achat pour tous, et de refonte globale de la grille indiciaire, sont évoquées par le gouvernement des « mesures concrètes et ciblées » sur une partie des agents de la Fonction Publique.

Face aux exigences d’un service public de qualité et de proximité répondant encore mieux aux besoins de toute la population, basé sur des emplois publics statutaires, il est répondu par le Premier Ministre : « Moins de services, moins de personnels, moins d’Etat » confirmé par la suppression de plus de 22000 postes dans le projet de budget 2008 et par l’explosion des emplois précaires.

Notre département a besoin d’un service public de qualité, d’emplois stables pour tous les personnels et d’un plan de rattrapage des effectifs de la Fonction Publique à la hauteur des besoins de la population réunionnaise.

Devant le refus persistant du gouvernement de répondre aux exigences et face à ces reculs inacceptables pour les personnels et les usagers, nos organisations considèrent que l’heure est venue d’une riposte d’envergure pour obtenir satisfaction.

Dans la continuité de leurs démarches, les organisations appellent tous les agents des trois Fonctions Publiques (Etat, territoriaux, hospitaliers) à faire grève, à se rassembler et à manifester le 20 novembre 2007 (jour du vote du budget à l’Assemblée Nationale) dès 9h au Jardin de l’Etat en direction de la préfecture sur nos exigences en matière de salaires, d’emploi public, de défense du service public, de ses missions et du statut de la Fonction Publique.

Le SCENRAC-CFTC Education Nationale appelle l’ensemble de ses adhérents, sympathisants à la mobilisation et à la manifestation le 20 décembre 2007 à Saint-Pierre.

samedi 27 octobre 2007

communiqué CFTC suite aux mesures unilatérales du gouvernement en matière de pouvoir d'achat des fonctionnaires

La CFTC a rencontré le ministre E. WOERTH ce jour pour entendre les mesures unilatérales pérvues par le gouvernement relatives au pouvoir d'achat.
La CFTC dénonce le caractère insuffisant et inéquitable des mesures annoncées (indemnités de fin de grade, paiement d'une petite partie des heures supplémentaires de la Fonction publique hospitalière, 4 jours d'ARTT payables aux agents de l'Etat qui le souhaitent, extension de la possibilité à tous les agents de la catégorie B d'effectuer des heures supplémentaires).
Ces mesures ne concernent qu'un nombre limité d'agents et ne répondent donc pas aux attentes de l'ensemble des personnels des trois Fonctions publiques;
Cette forme de communication ne correspond en rien à la manière dont nous concevons le dialogue social.
La CFTC continue à exiger de véritables négociations sur le pouvoir d'achat. Dans ces conditions, la CFTC ne peut que confirmer son appel à la mobilisation le 20 novembre 2007.

mesures unilatérales du gouvernement en matière de pouvoir d'achat

Les mesures annoncées par le gouvernement sont les suivantes :
- Dans l'esprit du protocole Jacob du 25 janvier 2006, création d'une indemnité pour les personnels des trois fonctions plafonnant au sommet de leur grade depuis au moins cinq ans : 700 euros pour les A, 400 euros pour les B.
- Ouverture d'une enveloppe de 130 millions d'euros pour le paiement partiel (environ 30%) des heures supplémentaires non payées et et non récupérées dans la fonction publique hospitalière (Mme BACHELOT avait annoncé une enveloppe de 600 millions d'euros).
- Possibilité de monétariser 4 jours d'ARTT, sur 2007, pour les agents de la Fonction publique de l'Etat et de la Fonction publique territoriale (sous réserve pour cette dernière de l'accord des assemblées des collectivités territoriales). Ces jours seront payés au taux de 125 euros pour les A, 80 euros pour les B et 65 euros pour les C par jour. Cette mesure, d'après le ministre, sera effective sur le traitement de décembre (on peut on douter).
- Possibilité pour les agents de catégorie B, dont l'indice brut est supérieur à 380, d'effectuer des heures supplémentaires défiscalisées à partir du premier janvier 2008 cumulables avec l'IFTS.

vendredi 21 septembre 2007

Déclaration commune des syndicats en date du 21 septembre

Aux lendemains de la déclaration du Président de la République sur la réforme des fonctions publiques, et à la veille de l'ouverture des quatre conférences concernant les valeurs et missions de la fonction publique, le pouvoir d'achat, le dialogue social, les parcours professionnels, les huit organisations syndicales ont établi une déclaration commune.
Dans le cadre de cette réunion, intersyndicale, la CFTC a rappelé qu'elle participerait aux conférences dans un esprit constructif, mais aussi son refus des diminutions comptables d'effectifs et son exigence de voir s'ouvrir des négociations salariales. Nous attendons une "ouverture" du gouvernement et ferons le point de la situation le 1er octobre 2007.
Déclaration commune des huit organisations syndicales de la Fonction Publique
Nos organisations se sont exprimées cet été de façon unanime sur les attentes des personnels des trois versants de la fonction publique autour de deux enjeux essentiels : l'emploi public et le pouvoir d'achat.
Nous exigeons que s'ouvrent au plus vite des négociations portant sur la valeur du point d'indice commune à tous, les carrières et la reconstruction de la grille et que les décisions en matière d'emploi public résultent d'un véritable débat sur les missions de services publics.
Elles considèrent que ces demandes sont essentielles non seulement pour les personnels mais aussi pour l'efficacité des services publics, leur amélioration et le développement économique et social.
Jusqu'à présent le gouvernement n'a apporté comme réponse que des conférences qui ne sauraient se substituer à ces exigences.
Le Président de la République est demeuré sourd à ces attentes.
De plus, face aux annonces du Chef de l'Etat, les organisations syndicales réaffirment le lien existant à maintenir entre le statut général des fonctionnaires et les valeurs républicaines.
Elles militent:
- Pour le rattrapage des pertes de pouvoir d'achat l'ouverture immédiate de négociations salariales.
- Pour un emploi public statutaire basé sur les besoins réels en matière de services publics.
- Pour préserver et améliorer le statut de la fonction publique et l'indépendance des personnels.
- Pour un service publique de qualité et de proximité répondant encore mieux aux besoins de toute la population.
Nos organisations syndicales appellent d'ores et déjà les personnels à construire une campagne d'actions, avec pour objectif l'organisation d'une riposte d'envergure nécessaire et forte pour obtenir satisfaction.
Elles se trouveront le 1er octobre, à l'issue de la première conférence fonction publique, où elles pourront décider des formes d'une action la plus large à caractère national.
Paris, le 21 septembre 2007

vendredi 7 septembre 2007

Travailleurs handicapés : Le FIPHFP est en grave difficulté

Le Fonds d'insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP) est en grave difficulté.

Le FIPHFP, né de la loi du 11 février 2005 "pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" connaît de graves difficultés de fonctionnement. Celles ci se traduisent à ce jour par la distribution de seulement 150 000 euros sur les 130 millions disponibles!
La CFTC très engagée dans la défense des personnels handicapés déplore un tel état de fait.
Les décisions prises par la ministre E WOERTH et le secrétaire d'état A SANTINI inquiètent les organisations syndicales qui demandent à être reçues en audience.

Qu'est ce que le FIPHFP ?

Créé à compter du 1er janvier 2006, le FIPHFP vise à favoriser l'insertion professionnelle des personnes handicapées au sein des fonctions publiques d'Etat, territoriale et hospitalière.
Ce fonds est constitué en Etablissement Public, dont la gestion auprès des employeurs publics qui ne satisfont pas à l'obligation d'emploi de 6% de travailleurs handicapés et assimilés, et finance en contrepartie des aides en faveur de l'insertion des personnes handicapés dans la fonction publique.
Un comité national, composé de représentants des employeurs, des personnels et des personnes handicapées, définit notamment les orientations concernant l'utilisation des crédits du fonds par des comités locaux.
Des difficultés de fonctionnement

Dans un courrier du 9 août 2007 adressé aux membres du comité national, co-signé par le Ministre E. WOERTH et le secrétaire A.SANTINI, ceux-ci font le constat de graves difficultés de fonctionnement:
"depuis notre prise de fonctions, nous pu constater que le FIPHFP n'a toujours pas enregistré les premiers résultats que les pouvoirs publics attendent de lui..."
Ils évoquent un "climat de mésentente et de suspicion entre les principaux organes du fonds" et déclarent : "Dans cette perspective, nous n'excluons pas de faire observer une pause au prélèvement des cotisations des employeurs publics afin que la nouvelle gouvernance puisse se doter d'une nouvelle stratégie et de moyens d'intervention efficaces afin d'atteindre le taux de 6% de travailleurs handicapés."
Le communiqué de l'intersyndicale de la Fonction Publique
Le Fonds d'Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPH-FP) en place depuis le 7 juin 2006, traverse une crise grave.
Après la démission du directeur de l'établissement en juin, il a été mis fin cet été aux fonctions de la Présidente du Comité National par deux ministres assurant la tutelle. Les travaux du Fonds sont actuellement suspendus, alors que plusieurs actions importantes étaient en cours d'élaboration pour aider au recrutement et au maintien dans l'emploi des personnes handicapées dans l fonction publique.
De plus, le gouvernement a annoncé son intention de "faire observer une pause au prélèvement des cotisations des employeurs publics".
Ces décisions, ainsi que la méthode utilisée sont plus de nature à déstabiliser le Comité National qu'à répondre aux difficultés actuelles que traverse le FIPHFP.
Surtout, elles ne sauraient exonérer les pouvoirs publics, et plus particulièrement les tutelles, de leurs responsabilités.
En effet, depuis plusieurs mois déjà, le Comité National avait dénoncé certains dysfonctionnements et réclamé que les moyens soient donnés à l'établissement public pour assurer pleinement ses missions.
En outre dès le début de l'année 2007, nos organisations syndicales avaient alerté publiquement, sur le faible nombre d'aides distribuées (150 000 € sur un budget cumulé de plus de 130 millions €), la lenteur de la mise en place des actions effectives en faveur des agents handicapés, le déficit de communication des outils mis en place par le gestionnaire administratifs, et demandé une implication plus forte des employeurs publics.
Il importe aujourd'hui de donner enfin pleinement aux instances du FIPHFP les moyens d'oeuvrer et de progresser significativement dans la mise en oeuvre d'une politique volontariste en faveur de l'emploi des personnes handicapées. Celles-ci ne doivent pas faire les frais des dysfonctionnements auxquels la puissance publique n'a pas été en capacité de remédier.
Les organisations syndicales demandent à être reçues dans les plus brefs délais par les ministres en charge du budget et de la fonction publique.
Paris, le 5 septembre 2007

mercredi 5 septembre 2007

COMITE MEDICAL : réponse de la préfecture au courrier de la CFTC du 13 juillet 07

Réponse de la Préfecture

Monsieur,

Suite à votre courrier en date du 13 juillet 2007, vous appelez mon attention sur l’importance des délais de traitements pour le comité médical départemental des dossiers qui lui sont soumis et les incidences déplorables qui en résultent pour la situation des fonctionnaires ayant sollicité un congé de longue maladie.

Ces difficultés ayant été portées à ma connaissance, j’ai organisé une réunion le 10 juillet 2007 avec tous les chefs de services de l’Etat concernés. Des vacataires ont été recrutés sur une durée de 7 mois au total afin de faire face au stock de dossiers existants.

Par ailleurs, une autre réunion de travail se tiendra le 11 septembre 2007, pour faire le point des mesures prises avec tous les services de l’Etat, et pour diffuser les fiches de procédure établies par la DRASS pour les gestionnaires de ces dossiers.

Enfin, j’examine les perspectives d’un transfert de la DRASS, au centre de gestion de la fonction publique territoriale de la Réunion du secrétariat du comité intervenant en faveur des personnels relevant de ce statut, en application de l’article 12 de l’arrêté du 4 août 2004 relatif aux commissions de réforme des agents de l a fonction publique territoriale et de la fonction publique hospitalière qui stipule : « pour les collectivités et établissements relevant de la loi du 26 janvier 1984, le préfet peut également confier le secrétariat au centre de gestion territorialement compétent qui en fait la demande ». Cette disposition nécessite cependant l’accord de l’antenne locale du CNFPT.

lundi 27 août 2007

Retraite : Le COMPTE INDIVIDUEL RETRAITE

Mise en oeuvre du droit information retraite par l'instauration du CIR :
Le Compte Individuel de Retraite
Un nouveau droit en matière d'information retraite, créé par la loi du 21 août 2003, va être offert à l'ensemble des assurés du système de retraite français. La DGAFP le présente comme ayant pour objectif de permettre à chaque agent de choisir le meilleur moment pour son départ en retraite en fonction de l'acquisition de ses droits et ses choix de vie personnels.
Ce dispositif tombe t - il à point nommé à la veille de la réouverture du dossier retraite en 2008 ?
La loi de 2003 réformant le régime des retraites (découlant d'un accord que n'a pas signé la CFTC), affirme pour toute personne le droit obtenir des informations sous deux formes complémentaires :
- Un relevé de situation individuelle (IRIS) :
ce document a pour objet de récapituler les droits acquis pour l'intéressé dans l'ensemble des régimes de retraite obligatoires de base et complémentaires dont il a relevé. Il est délivré de manière systématique tous les 5 ans et peut faire l'objet de demandes spécifiques supplémentaires de l'intéressé.
- Une estimation indicative globale (EIG) :
ce document a pour objet d'évaluer le montant des pensions que l'intéressé pourra cumuler s'il choisit de partir à la retraite à tel ou tel âge. Il a vocation à être délivré tous les 5 ans et à partir de 55 ans en régime de croisière.
La mise en oeuvre du dispositif inter-régime s'articule autour de deux volets.
D'une part, une information inter-régime active: le site internet info-retraite.fr rassemble des renseignements, dans un langage accessible, sur tous les régimes, avec des actualités; le simulateur inter-régime M@REL, qui offre une approche globale du montant de sa retraite à différents âges de départ, en priorité pour les assurés n'ayant pas encore l'âge de l'EIG.
D'autre part, les documents prévus par la loi vont être adressés, dans le cadre de la campagne d'information 2007, aux agents nés en 1957 (un relevé de carrière ou RIS) et en 1949 (une estimation ou EIG). L'envoi des documents commencera à compter de fin septembre 2007.
Un même assuré étant susceptible de relever de plusieurs régimes de retraites, la mise en oeuvre du droit à l'information suppose un projet impliquant les différents régimes de base et complémentaire obligatoires concernés : un Groupement d'Intérêt Public "Info retraite" a donc été constitué dans lequel tous les régimes de retraite sont représentés.
La mise en place de ce nouveau droit reste un défi majeur : les contraintes posées sur tous les régimes par la mise en commun informatique et en cohérence réglementaire des informations collectées à une date fixe sont considérables.
Aussi une montée en charge progressive du dispositif jusqu'en 2010 a été prévue :
- relevé individuel de situation (RIS) pour la génération des personnes de 50 ans et estimation globale (EIG) pour le génération 58 ans en 2007, c'est à dire les assurés nés en 1957 et 1949.
- Passage progressif à la génération des personnes de 35 ans (RIS) et 55 ans (EIG) de 2008 à 2010.
En outre certaines positions excluent les assurés du champ du droit à l'information jusqu'à 2010 inclus (droit à la retraite ou en cours d'étude, retraite déjà perçue).
A l'issue de la période de montée en charge du dispositif, chaque assuré disposera ainsi des outils de simulation et d'information nécessaire pour appréhender, selon la DGAFP, " l'effet de ses choix de carrière ou de ses choix de vie sur le calcul de ses droits à pension, tous les régimes confondu". L'assuré passerait ainsi, quel que soit son âge, d'une logique majoritairement subie, à une logique nouvelle de retraite construite et choisie.
Au cas particulier de la fonction publique de l'Etat, la mise en place du nouveau droit prend un caractère particulier, car les carrières complètes des fonctionnaires et certains éléments particuliers doivent être rassemblés, pour être mobilisables dans les échanges avec les autres régimes.
La circulaire du ministre du 14 octobre 2004 sur la mise en oeuvre du droit à l'information sur les retraites dans la fonction publique d'état, a confié au service des pensions (Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique) la représentation du régime de retraite des fonctionnaires de l'Etat au sein du GIP Info retraite et la mission de collecter et consolider les données de carrière des agents publics au travers des comptes individuels de retraites (CIR).
Après l'été, l'envoi massif de documents et la communication associée engendreront un afflux de demandes d'information vers le Service des Pensions et les gestionnaires des administrations concernées. Pour les traiter, des dispositions sont actuellement prises par les administrations selon leurs spécificités (notes de service, affichage, intranet, formation interne de gestionnaires ou d'encadrant, constitution d'un réseau de personnes ressources...)
Les agents souhaitant un complément d'information, qu'ils soient ou non immédiatement concernés par la campagne, pourront joindre le service des pensions qui met en place un dispositif national au 02 40 08 87 65.
Une information complémentaire sera effectuée à la rentrée 2007 après l'envoi des documents de la campagne 2007 et les premières réactions des agents concernés.
Une bonne information n'est jamais nuisible.
La CFTC constate que l'administration "se décarcasse", pour informer les agents sur l'état prévisionnel de leur retraite futur. Néanmoins seuls auront la "liberté de choix évoquée par la DGAFP, les agents engrangé les annuités nécessaires. Soit, si cela ne soulage pas notre inquiétude concernant l'avenir de nos régimes de pension, l'information ne peut nuire.
La CFTC restera cependante vigilante quand le dossier reviendra sur la table en 2008.

Négociations salariales : nous attendons des réponses du gouvernement

A la veille de la rentrée, et à l'ouverture des quatre conférences programmées à l'automne, concernant les valeurs et missions de la fonction publique, le pouvoir d'achat, le dialogue social, les parcours professionnels, les huit organisations syndicales de la fonction publique ont établi le communiqué suivant:

Communiqué des organisations syndicales de la Fonction Publique

Nos organisations s'étaient exprimées en juillet de façon unanime sur les attentes des agents des trois versants de la fonction publique autour de deux enjeux essentiels: l'emploi public et le pouvoir d'achat.

Elles constatent qu'elles n'ont reçu d'autre réponse que sarcasmes, approximations et mépris. Elles réaffirment leurs demandes qu'elles considèrent comme essentielles non seulement pour les personnels mais aussi pour l'efficacité des services et le développement économique et social.

Encore une fois, aucune réflexion ou discussion préalable n'a été conduite, les annonces de suppression d'emplois confirment que c'est une logique exclusivement comptable qui prévaut.

Par ailleurs, aucune réponse n'a été apportée à la demande de négociations salariales visant à assurer le maintien du pouvoir d'achat par la revalorisation du point d'indice.

Ce n'est pas la mise en oeuvre du "travailler plus pour gagner plus" qui pourra répondre à cette exigence. Cela risque au contraire d'alourdir les conditions de travail et de développer la précarité.

Le refus du maintien du pouvoir d'achat pour tous a déjà pour conséquence un minimum de rémunération porté au SMIC, et qui réduit encore davantage l'amplitude de la grille.

Les organisations syndicales de la fonction publique renouvellent leurs exigences:

- pour que s'ouvrent au plus vite des négociations portant sur la valeur du point d'indice commune à tous, les carrières et la reconstruction de la grille

- pour que les décisions en matière d'emploi public résultent d'un véritable débat sur les missions de service public

Les conférences annoncées par les ministres ne sauraient s'y substituer.

Le Président de la République qui va s'adresser aux fonctionnaires doit prendre en compte ces attentes et y apporte enfin de véritables réponses.

Les organisations syndicales se réuniront de nouveau pour débattre de la façon de mobiliser les personnels et de s'adresser à l'opinion.

jeudi 2 août 2007

22 700 postes de fonctionnaires supprimés en 2008

COMMUNIQUE de la CFTC-FAE

Le gouvernement annonce le non-remplacement de 22 700 fonctionnaires pour l'année budgétaire 2008.
Si ce chiffre est inférieur à celui annoncé dans les médias depuis quelques jours (40 000 non remplacements en 2008), la CFTC rappelle son opposition à la suppression d'emplois dans les services publics et regrette une approche comptable de la Fonction Publique qui risque de dégrader les conditions de travail de nombreux fonctionnaires dans les différentes administrations.
De plus, le premier ministre assure que la moitié des économies réalisées sera affectée à la revalorisation des carrières des fonctionnaires sans toutefois donner plus de précision.
La CFTC, dans un esprit de dialogue constructif, sera attentif à la réalisation de cette promesse qui devra permettre aux agents de l'Etat de bénéficier d'une carrière plus valorisante financièrement alors que l'INSEE vient d'estimer la baisse du pouvoir d'achat des fonctionnaires de l'Etat à 0,9% en 2005. A ce titre, la CFTC demande l'ouverture rapide de négociations salariales.
Avec le même état d'esprit, la CFTC continuera à défendre le maintien d'une administration proche du citoyen dans une conception humaine des services publics.
TAM-TAM n°15- le 2 août 2007

mardi 31 juillet 2007

SERVICE MINIMUM

COMMUNIQUE de la CFTC du 31 juillet 2007
La CFTC observe des avancées, mais regrette une augmentation du déséquilibre du texte.
Le deuxième volet du projet de loi sur le service minimum n'est pas approprié à l'extrême sensibilité des usagers à la qualité du service public. Ce projet oublie que la grève reste l'ultime recours pour faire aboutir des revendications qui contribuent à l'amélioration de la qualité du transport public. La CFTC rappelle en tout état de cause que les grèves ne représentent que 0,2% des incidents qui perturbent les transports (Sur 6043 incidents en 2006 à la SNCF seuls 140 étaient dus à un conflits social). C'est la raison pour laquelle elle n'est pas demandeuse de ce dispositif dont il faudra vérifier sa constitutionalité.
La CFTC observe que cinq de ses propositions ont été retenues par le Sénat:
- La responsabilité des entreprises qui, en cas de conflit, rembourseront les titres de Transports aux usagers et clients.
- Le principe de la médiation qui a été ajouté, mais seulement dans le second volet du texte.
- Le bilan de la loi et des accords.
- L'obligation de négocier au niveau des branches qui n'était qu'une suggestion dans le précédent projet.
- Les accords déjà réalisées à la RATP et à la SNCF qui devront s'adapter dans les délais plus cohérents qu'initialement (1er janvier 2009 et non 2008)
La CFTC ne peut imaginer que ce soit la hiérarchie qui pointe quarante huit heures avant tout mouvement, les salariés qui veulent faire grève. Elle suggère pour le moins qu'un organisme externe recueille à la place de celle-ci les intentions des salariés.
Elle constate par ailleurs que le questions du dialogue social dans les PME a été totalement oubliée des réflexions actuelles alors qu'elle méritait un véritable engagement des branches.
La CFTC reste farouchement attachée à améliorer durablement le dialogue social, condition nécessaire à la diminution de la conflictualité et des perturbations de notre économie. C'est la raison pour laquelle elle considère que l'effort doit être porté sur la résolution des conflits.
Jacques Voisin
Président de la CFTC

vendredi 13 juillet 2007

Dysfonctionnement des comités médicaux

Lettre adressée au Préfet en date du 13 juillet 2007

Monsieur le Préfet,

Nous avons l'honneur de vous interpeller sur les dysfonctionnements existant au niveau de comité médical départemental. En effet, la fréquence des réunions des comités médicaux ne permet plus, à cette instance, de statuer sur les demandes de congés dans les délais raisonnables. Nous voulons, plus particulièrement, attirer votre attention, sur la situation des enseignants sollicitant ou ayant sollicité un congé de longue maladie, qui du fait de ces dysfonctionnements, se retrouvent dans une situation administrative et financière difficile:
- le rectorat de la Réunion, en attente de décisions du comité médical, transforme d'autorité les CLD en congé ordinaire de maladie et nos collègues se retrouvent, alors, à demi-traitement ou sont redevables de sommes indûment perçues.
- des décisions tardivement rendues par le comité médical, interviennent alors que les CLD ont pris fin et que nos collègues ont repris leur activité.
Cette mesure administrative imposée par les différents services et la prise de décision tardive permettent, alors, au comité médical de remettre en cause l'objet même et la nécessité du CLD. Aux problèmes de santé de nos collègues s'ajoutent des tracasseries administratives et les problèmes financiers afférents.
En conséquence, nous avons l'honneur de vous interpeller pour qu'un fonctionnement normal du comité médical permette le traitement des dossiers dans les délais raisonnables.
De plus, il nous semble primordial que les différentes administrations informent de façon systématique, les collègues qui vont être placés à demi-traitement et que que leur proposée la possibilité de solliciter un échéancier en vue de remboursement des sommes indûment perçues.
Dans l'attente, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à notre parfaite considération.

Yannis LEBON, Secrétaire Général adjoint UR-CFTC chargé des Fonctions Publiques

lundi 4 juin 2007

Autorisations d'absence liées à des événements familiaux

  • Mariage ou PACS: (hors vacances scolaires)

référence : Instruction n°7 du 23 mars 1950

Durée accordée : 1 jour

Rémunération : plein traitement

pièces à fournir : demande justifiant la date du mariage, attestation du maire

MAIS AUSSI :
Lettre Fonction Publique du 7 juillet 2001
Il s'agit d'un congé de 5 jours maximum à plein traitement accordé ou non par l'Inspecteur d'Académie.
  • Autorisations d'absence liées à la naissance ou à l'adoption
référence : circulaire FP4/1864 du 9 août 1995
Loi n°2001-1246 du 21/12/2001
Décret n° 2001-1342 et n°2001-1352 du 28/12/2001
durée accordée :
3 jours ouvrables au conjoint ne bénéficiant pas du congé maternité ou d'adoption, cumulables, le cas échéant, avec le congé paternité (jours consécutifs ou non dans une période de 15 jours entourant la naissance)
Rémunération : plein traitement
pièces à fournir : demande+pièces justificatifs (acte de naissance)
  • Absence pour enfant malade

Référence : Circulaire FP n°1475 du 20 juillet 1982

circulaire FP N°83-164 du 13 avril 1983

circulaire FP 7 n°1502 du 22 mars 1995

circulaire FP 7 n°006513 du 26 août 1996

durée accordée: 12 jours par foyer pour un agent à temps plein. Si les deux parents peuvent bénéficier du dispositif, les autorisations sont reparties à leur convenance.

Cette durée peut être doublée si l'agent assume seul la charge de l'enfant, a un conjoint inscrit à l'ANPE ou que celui-ci, de par son emploi ne bénéficie pas de ce type de droit.

Dans la mesure où un seul conjoint bénéficie, la durée peut être portée à 15 jours consécutifs.

Rémunération : plein traitement

pièces à fournir : certificat médical

  • Maladie grave ou décès des ascendants, conjoints ou enfants

référence : instruction n°7 du 23 mars 1950

durée : 3 jours ouvrables maximum

2 jours de délai de route maximum

Rémunération : plein traitement

pièces à fournir : demande et pièces justificatives

  • Congé maternité

référence : loi n°84-16 du 11 janvier 1984

circulaire FP-4 n°1864

BUD n°B-2B-95-229 du 9 août 1995 relative à la naissance et l'adoption

rémunération : plein traitement

Si vous étiez à temps partiel, vous êtes rétablie à temps plein pendant la durée du congé et percevez un plein traitement

pièces à fournir : attestation de grossesse avant la fin du 4ème mois.

durée du congé :

1er ou 2ème enfant:

  • congé prénatal : 6 semaines avant date présumée de l'accouchement
  • congé postnatal: 10 semaines après date de l'accouchement

Possibilité de report du congé sur le congé postnatal, mais le congé parental doit être d'au moins 2 semaines avant la date présumée de l'accouchement.

3ème enfant ou plus:

Si l'agent féminin ou le ménage assume déjà la charge d'au moins 2 enfants ou l'intéressé a déjà mis au monde 2 enfants nés viables.

  • congé prénatal : 8 semaines ou 10
  • congé postnatal : 18 semaines ou 16

Naissances multiples

L'article 25-l de la loi n°94-629 du 25 juillet 1994 relative à la famille a augmenté la durée du congé de maternité lorsque des naissances multiples sont prévues. Les durées du congé de maternité sont désormais fixées comme suit, dès lors que la date présumée ou réelle de l'accouchement est postérieure au 31 décembre 1994.

  • Grossesse gémellaire

Le congé légal de maternité commence 12 semaines avant la date présumée de l'accouchement et se termine 22 semaines après la date de l'accouchement soit 34 semaines.

La période prénatale peut être augmentée de 4 semaines au maximum. La période postnatale est alors réduite d'autant.

  • Grossesse de triplés ou plus

Le congé de maternité débute 24 semaines avant la date présumée de l'accouchement et se termine 22 semaines après la date de l'accouchement soit 46 semaines.

Compte-tenu de la durée du congé prénatal, il n'est pas prévu de reporter une partie du congé postnatal sur le congé prénatal.

  • cas particulier

Un congé supplémentaire lié à la grossesse ou aux suites de l'accouchement peut être accordé sur certificat médical.

- congé prénatal : 2 semaines maximum supplémentaires

- congé postnatal : 4 semaines maximum supplémentaires

- Si l'accouchement est retardé la période entre la date présumée et la date effective d'accouchement s'ajoute à la période de congé maternité.

- Si l'accouchement est prématuré, la période de congé prénatal non utilisé s'ajoute au congé postnatal,

- Si l'enfant est hospitalisé jusqu'à l'expiration de la 6ème semaine après l'accouchement, la mère peut demander le report du congé jusqu'à la fin de l'hospitalisation de tout ou en partie du congé.

- L'intéressée doit prendre 6 semaines de congé à compter de l'accouchement

- Si la mère décède à l'accouchement ou pendant le congé postnatal, le père a droit à la période du congé non utilisé par la mère.

- Pendant la grossesse le médecin de prévention peut proposer des aménagements temporaires du poste de travail ou des conditions de travail

- En cas d'incompatibilité entre la grossesse et les fonctions, un changement temporaire d'affectation avec maintien des avantages pécuniaires est possible sur avis du médecin de prévention et demande de l'agent

  • Examens médicaux obligatoires pendant la grossesse ou après l'accouchement

référence: LOI n°93-121 du 27/01/1993 art 52

durée : une demi journée

rémunération : plein traitement

pièces à fournir: demande avec certificat à l'appui

  • Temps partiel à l'occasion de la naissance et de l'adoption d'un enfant

référence: D n°82-624 du 20/01/82 modifié

L. n°84-16 du 11/01/84

durée : temps partiel à 50%, à 60%, à 70% ou 80%

rémunération : selon la quotité travaillée

pièces à fournir: demande + pièces justificatives 2 mois avant

  • Congé de paternité

référence: L n°2001-1246 du 21/12/2001

D n°2001-1352 du 28/12/2001

Loi n°84-16 du 11 juillet 1984

circulaire FP3/FP4 n°2018 du 24 janvier 2002

durée : 11 jours consécutifs et non fractionnables (dimanches et jours non travaillés compris)

ou 18 jours si naissances multiples, dans les 4 mois suivant la naissance sauf en cas d'hospitalisation du nouveau-né.

En cas d'hospitalisation du nouveau né, le congé doit être pris obligatoirement dans les 4 mois qui suivent la fin de l'hospitalisation de l'enfant.

En cas du décès de la mère du fait de l'accouchement, le père peut prendre le congé de paternité dans les 4 mois qui suit la fin du congé maternité auquel il peut prétendre.

En cas du décès de l'enfant -né vivant et viable - sur production d'un acte de naissance et pour les enfants nés vivants et non viable ou pour les enfants vivants et non viables ou pour les enfants mots nés, sur production d'un certificat médical indiquant que l'enfant était viable, le congé de paternité est accordé au père.

rémunération : plein traitement

pièces à fournir : copie du livret de famille ou acte de reconnaissance de l'enfant

Situation administrative:

Le congé de paternité est assimilé à une période d'activité pour les droits à pension civile et pris en compte pour l'avancement.

Le temps partiel est suspendu pendant le congé; le fonctionnaire est rétabli à plein traitement.

  • Congé pour adoption

référence : loi n°84-16 du 11 janvier 1984

circulaire FP-4 n°1864

BVD n°B2B-95-229 du 9 août 1995 relative à la naissance et à l'adoption

rémunération: plein traitement

pièces à fournir : demande

observation : le congé débute à la date d'arrivée de l'enfant au foyer ou dans les sept jours qui précèdent la date prévue de cette arrivée.

  • Disponibilité de droit pour adoption d'un enfant à l'étranger

référence : D n°97-1127 du 05/12/97

rémunération : sans traitement

pièces à fournir : être titulaire de l'agrément mentionné dans le code de la famille et de l'aide sociale

  • Congé parental

référence: Loi n°84-16 du 11 janvier 1984

L n°85-986 du 16/09/1985

rémunération : sans traitement

Allocation parentale d'éducation dès le premier enfant

pièces à fournir: demande à faire au service gestionnaire au moins un mois avant le début du congé

  • Congé de présence parentale

référence: L n°84-16 du 11/01/84

art L 122-28-9 du code du travail

durée : 4 mois renouvelables 2 fois à temps complet ou partiel

rémunération : sans traitement

allocation de présence parentale dès le premier enfant

observation :

Le congé de présence parentale est accordé à la suite d'une maladie, accident ou handicap d'un enfant âgé au maximum de 20 ans sauf si il s'agit d'un enfant handicapé.

  • Congé d'accompagnement d'une personne en fin de vie

référence: loi n°84-16 du 11 janvier 1984

durée : un maximum de trois mois

rémunération : sans traitement

observation:

Le congé prend fin dans les 3 jours qui suivent le décès de la personne accompagnée

mardi 29 mai 2007

Autorisations d'absence liées à l'exercice de fonctions électives

  • Candidats aux élections présidentielles, législatives, sénatoriales, européennes

référence : C FP n°1918 du 10/02/98

NS n°98-055 du 16/03/98

durée : 20 jours au-delà mise en disponibilité

rémunération : sans traitement

avec traitement si heures récupérées

pièces à fournir: demande + pièces justificatives

  • Candidats aux élections régionales, cantonales, municipales

référence : BO n°13 du 26/03/1998

durée: 10 jours au-delà mise en disponibilité

Rémunération : sans traitement sauf si heures récupérées

pièces à fournir: demande + pièces justificatives

  • Autorisations d'absence accordées aux membres d'un conseil municipal général ou régional

Pour participer aux séances plénières; aux réunions des commissions dont il est membres; aux réunions des assemblées délibérantes et bureaux ...

référence: instruction n°7 du 23 mars 1950

code général des collectivités territoriales: art L2123 à L2123-3

art L3123-1 à L3123-5

art L4135-1 à L4135-5

Rémunération: plein traitement

pièces à fournir : demande écrite

  • Crédit d'heures aux élus

Un crédit d'heure est accordé aux élus pour leur permettre d'exercer leur fonction élective : maire, adjoint au maire, conseillers municipaux des communes, membres des conseils des arrondissements)

référence: CFP n°1296 du 26/07/77

D n°92-1205 du 16/11/1992

CFP n°1918 du 10/02/98

Loi 2002-276 du 27/02/02

D n°2003-836 du 01/09/03

rémunération: traitement pondéré en fonction du crédit d'heures accordé.

Les heures accordées à ce titre ne sont pas rémunérées

durée : crédit d'heures

pièces à fournir : demande écrite d'une année scolaire sur l'autre

Autorisations d'absence liées à l'exercice de fonctions syndicales

  • Participation à l'heure mensuelle d'information syndicale

Référence: D n°82-447 du 28/05/82 art 5

Arrêté du 16/01/85 art 6

durée : 2 demi-journées annuelles

rémunération : plein traitement

pièces à fournir : demande 8 jours à l'avance

l'agent informe individuellement l'IEN de sa participation

Congrès nationaux des fédérations ou confédérations

référence : D n°82-447 du 28/05/1982

durée : 10 jours par an

rémunération : plein traitement

pièces à fournir: demande 8 jours avant et convocation

observation : réservé aux représentants syndicaux

  • Réunions et congrès d'un autre niveau que ceux indiqués ci-dessus

référence : Loi n°84-16 du 11/01/84 art 34

Loi n°82-997 du 23/11/1982 art 2

Décret n°84-474 du 15.06.84 art 1.3.5

Durée : 12 jours par an et par agent

rémunération : plein traitement

pièces à fournir : demande de congés par écrit au moins un mois avant à l'IA

observation : autorisation accordée sous réserve de nécessité de service

Autorisations d'absence liées à des raisons de santé

  • Raison de santé

référence : instruction n°7 du 23/03/1950

durée : maximum 48 heures

rémunération : plein traitement

pièces à fournir : une demande d'autorisation d'absence

certificat médical

Au-delà de 48 heures un certificat médical est obligatoire

samedi 19 mai 2007

UNE ACTION SOCIALE JUSTE ET ACCESSIBLE POUR TOUS; Revendications CFTC

Le protocole du 25 janvier 2006, signé par la CFTC, a permis de faire progresser d'une manière notable l'action sociale dans la Fonction Publique, principalement en direction des nouveaux agents.
Protection complémentaire santé
La Fédération CFTC-FAE demande que l'Etat employeur finance la protection complémentaire santé des agents de la Fonction Publique.
Elle est favorable à l'aide individuelle. Elle demande la création d'un "titre santé prévoyance" accessible à tous, actifs et retraités.
Chèque emploi service universel (CESU)
La Fédération CFTC-FAE demande l'extension du CESU à d'autres formes d'action sociale.
Aide au transport
La Fédération CFTC-FAE demande que l'aide aux transport soit étendue aux agents qui, du fait de leur contraintes professionnelles ou géographiques, ne peuvent utiliser les transports en commun.
Supplément familial de traitement
La Fédération CFTC-FAE réaffirme que le SFT ne saurait être assimilé à un élément de rémunération. Elle demande de revoir d'une manière plus équitable (au premier enfant notamment), les conditions d'attribution du SFT.

vendredi 18 mai 2007

BIEN VIVRE SA VIE DANS LE CONTEXTE PROFESSIONNEL : Revendications CFTC

PRÉSERVER LA SANTÉ DES AGENTS AU TRAVAIL
La Fonction publique est elle-même touchée par la spirale des restructuration et des externalisation de tous types, qui a entraîné une dégradation continue des conditions de travail: stress, angoisse, notamment chez les agents au contact avec le public, dérives comportementales, pouvant aller jusqu'au harcèlement moral au travail.
Pour tenter d'y remédier et de préserver la santé de nos agents, la CFTC-FAE revendique un véritable "STATUT DU TRAVAILLEUR" adapté à nos métiers, une médecine de prévention indépendante et plus efficace, ainsi que la mise en place de structures visant à dénouer des situations inextricables de harcèlement moral au travail.
Non seulement, ce statut constitue une réponse aux risques d'une nouvelle forme de précarité au sein de la Fonction Publique de l'Etat, mais il ouvre également la possibilité pour chaque Personne d'être acteur de son propre avenir.
Nous rappelons que nous sommes des agents au service d'une collectivité, non seulement, non seulement dans le souci de l'intérêt général, mais surtout au service du BIEN COMMUN de tous les concitoyens.
IL FAUT DÉFINITIVEMENT ARRÊTER DE STIGMATISER ET DE CARICATURER L'AGENT DE L'ÉTAT!
A cette fin, tous les agents de la Fonction Publique doivent être sensibilisés et impliqués dans la démarche de prévention et de suppression des risques professionnels.

La Fédération CFTC-FAE demande :

  • L'extension de la mise en place du "document unique d'évaluation des risques";

  • L'élaboration d'un guide de prévention et de lutte contre le harcèlement moral au travail incitant à la médiation, avec notamment la mise en place par l'administration d'une cellule mobile pluridisciplinaire ayant vocation à faire cesser ces situations intolérables. Le cas échéant, la CFTC-FAE se réserve, par le biais d'une cellule spécialisée, le droit d'intervenir au plus haut niveau dans les situations les plus graves;

  • Le changement d'état d'esprit de nos DRH, en les incitant à faire leur "révolution culturelle" et à ouvrir des postes dédiés aux Personnes handicapées (adéquation Personne/Profil) pour favoriser leur recrutement et ou leur maintien dans l'emploi;

  • Un bilan annuel sur le recrutement des Personnes handicapées, présenté devant l'ensemble des CTP (et non pas seulement devant le seul fonds d'insertion des Personnes handicapées dans la Fonction Publique)

La Fédération CFTC-FAE exige :

  • que la fonction publique réalise sans délai

* Un examen des nuisances et des facteurs de pénibilité des postes de travail, pour qu'à partir de cette base de données une négociation , (interrompue en 2004), puisse reprendre sur la suppression de ces pénibilités, ou à défaut, une meilleure prise en compte des caractères insalubres, dangereux, pénibles et salissants,

* Une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) adaptée intergénérationnelle permettant la transmission des savoirs.

  • Que des sanctions financières soient prises à l'encontre des administrations qui se sont exonérées de l'obligation de constituer ou de réunir des CHS;

  • Que soit négocié un protocole d'accord "médecine de prévention" sur les voies et moyens de concrétiser une visite médicale sérieuse, tous les deux ans, des agents, prenant en compte l'allongement de la vie professionnelle;

  • Que soit créé un statut de médecin et d'infirmier de prévention

La Fédération CFTC-FAE revendique:

  • Une meilleure formation des acteurs de prévention en matière d'hygiène et de sécurité

  • Les affectations dans des postes à temps plein des Agents chargés de la mise en oeuvre de la prévention (ACMO)

  • L'organisation régulière de campagnes d'information ciblées;

  • Un suivi médical post professionnel des retraités;

  • La transformation des CHS en CHSCT, ou en "Comité Santé Sécurité au Travail", comme le préconise le Statut du travailleur CFTC.

La Fédération CFTC-FAE refuse, en matière d'organisation du travail, la pratique du "rentrée tard". A cette fin, elle demande:

  • que l'organisation du travail soit compatible avec la vie familiale, associative, et adaptée aux capacités de chacun;

  • Que soit favorisé le temps choisi et l'assouplissement des conditions d'utilisation du compte épargne temps.

SOUTENIR L'ACTION SOCIAL ; Revendications CFTC

La Fédération CFTC-FAE demande de poursuivre la modernisation des dispositifs d'accompagnement:
  • frais de changement de résidence
  • prime spéciale d'installation
  • aide à l'installation des personnels en cas de délocalisation
  • réservation de logement
  • instauration de cellules d'aide à la recherche d'emploi pour les conjoints
  • aide à la garde d'enfants...

MOTION CARRIERE ; Revendications CFTC

MODERNISER LE RECRUTEMENT

Une Fonction Publique moderne doit proposer à ses personnels un déroulement de carrière motivant, par la pratique d'un aménagement juste, équitable, respectant les personnes dans l'exercice de leur missions.

FACILITER LA MOBILITÉ CHOISIE
La mobilité, qu'elle soit fonctionnelle ou géographique, peut, concourir à la motivation dans l'accomplissement des fonctions, permettre l'acquisition de nouvelles compétences, préserver et développer des qualités d'adaptation au changement.
Mais elle ne doit pas être une entrave à la carrière ou nuire à la vie familiale, si elle n'est pas souhaitée.
Une attention particulière devra être recherchée pour favoriser les mobilités inter-fonctions publiques ou inter-administrations dans les cas de promotions entraînant une mobilité géographique non souhaitée.
Enfin, la prise en compte des conséquences financières de cette mobilité suppose la mise en place de mesures d'accompagnement adaptées.
Pour cela, la Fédération CFTC-FAE demande,
  • De pratiquer une politique de fusion statutaire afin d'élargir les "assiettes" de gestion des corps. Une première étape devrait concerner les corps d'administration générale.
  • De lever les restrictions à l'intégration après détachement dans les statuts particuliers;
  • De créer une voie d'accès direct entre corps et cadres d'emploi du même niveau;
  • D'assurer un meilleur suivi, par leur administration d'origine, de la gestion des fonctionnaires pendant les périodes de mobilité, notamment lorsqu'ils sont en position de détachement
  • D'engager une politique de rééquilibrage par le haut des dotations indemnitaires par Ministère.

samedi 12 mai 2007

DIALOGUE SOCIAL DANS UNE FONCTION PUBLIQUE DE METIERS

CFTC - F.A.E.
FÉDÉRATION DES AGENTS DE L'ÉTAT CFTC
RÉSOLUTION GÉNÉRALE
Le premier congrès de la Fédération des Fonctionnaires et des Agents de l'Etat CFTC (Fédération CFTC-FAE) réaffirme qu'un syndicalisme de service fondé sur les principes sociaux chrétiens a sa place dans le monde du travail et est au coeur des réformes.
Il incarne les vertus de tolérance, de vérité, de justice, de respect de l'homme et de défense de la famille.
Il invite à un bouleversement des mentalités pour l'insertion des Personnes Handicapés.
Le congrès rappelle que la politique contractuelle est le meilleur moyen susceptible de répondre aux aspirations des agents de l'Etat, dans un climat de paix sociale, pour "bien vivre sa vie au travail".
POUR UN NOUVEAU DIALOGUE SOCIAL
La Fédération CFTC-FAE privilégie le dialogue comme moyen de progrès social.
Le dialogue social est un état d'esprit, une pratique fondamentale de la CFTC.
La gestion des Ressources Humaines, ou, pour mieux dire, la gestion des Personnels induite par la mise en oeuvre de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) implique une nouvelle organisation du dialogue social.
A cette fin, la Fédération CFTC-FAE demande:
D'élargir le champ du dialogue social
En instaurant l'obligation de négociations annuelles sur les rémunérations.
En renforçant, en autres, les compétences des instances paritaires.
De responsabiliser les partenaires
En donnant force juridique aux accords contractuels signés par les organisations syndicales.
De déterminer une réelle représentativité
En s'appuyant sur des élections générales des Comités Techniques paritaires
De donner des moyens nouveaux aux Organisations syndicales
Par une augmentation des moyens humains et matériels accordés,
Par la mise en place d'un statut des permanents.
UNE EXIGENCE : L'AMÉLIORATION DES CARRIÈRES
dans le cadre d'une Fonction Publique de métiers
La Fonction Publique de l'Etat a aussi un rôle d'ascenseur social et se doit d'être représentative de la diversité sociale.
Une Fonction Publique moderne doit aussi proposer un déroulement de carrière motivant à ses Personnels.
MODERNISER LE RECRUTEMENT POUR DES PERSONNELS MIEUX ADAPTES A LEUR EMPLOI
Il est impératif de développer les concours nationaux à affectation régionale et de procéder aussi à la déconcentration du recrutement.
AMÉLIORER LA PROMOTION INTERNE
La fédération CFTC-FAE demande que les ratios promus/promouvables facilitent la promotion interne et souhaite une modernisation de l'évaluation des Personnels.
REVOIR LA STRUCTURE ET L'ORGANISATION DES CORPS
La fédération demande :
  • la poursuite de la rénovation des grilles indiciaires
  • la simplification des structures
  • la généralisation des plan de requalification

FACILITER LA MOBILITÉ SOUHAITÉE

La mobilité, qu'elle soit fonctionnelle ou géographique, peut, concourir à la motivation dans l'accomplissement des fonctions, permettre l'acquisition de nouvelles compétences, préserver et développer des qualités d'adaptation au changement. Mais elle ne doit pas être une entrave à la carrière ou nuire à la vie familiale, si elle n'est pas souhaitée.

COMBATTRE LA PRÉCARITÉ

La fédération CFTC-FAE dénonce l'utilisation abusive des contrats à durée déterminée.

BIEN VIVRE SA VIE DANS LE CONTEXTE PROFESSIONNELLE

BIEN, mais aussi toujours MIEUX vivre sa vie professionnelle, implique de bonnes conditions de travail, et l'accès à une action sociale juste et ouverte à tous.

La Fédération CFTC-FAE demande qu'une attention soit réservée aux "seniors" en fin de carrière (meilleures prise en compte de leur expérience, tutorat, conditions de travail adaptés...)

PRÉSERVER LA SANTÉ DES AGENTS AU TRAVAIL

La Fédération CFTC-FAE constate que la Fonction Publique est touchée par la spirale des restructuration et des externalisations de tous types.

Ces derniers ont entraîné une dégradation continue des conditions de travail: stress, angoisse, notamment chez les agents au contact du public, dérives comportementales diverses.

A ce titre la CFTC-FAE revendique un véritable "statut du travailleur" adapté à nos métiers, une médecine de prévention indépendante et plus efficace, ainsi que la mise en place de structures visant à dénouer des situations inextricables de harcèlement moral au travail.

UNE ACTION SOCIALE JUSTE ET OUVERTE A TOUS

La Fédération CFTC-FAE revendique l'extension du chèque emploi universel (CESU), de l'aide au transport.

En matière de protection complémentaire santé, la Fédération CFTC-FAE milite pour la création d'un titre santé de prévoyance, aide individualisée modulable attribuée à tous les agents actifs et retraités de la Fonction Publique.

LES RETRAITES

En 2008, le Conseil d'orientation des retraites (COR) va faire de nouvelles propositions.

Consciente des contraintes démographiques et budgétaires, la Fédération CFTC-FAE agira pour préserver le système de pensions et retraites des agents de l'Etat.

La Fédération CFTC-FAE rapelle son attachement au régime actuel de la PREFON et demande une réflexion sur le déplafonnement du régime additionnel.

DES SERVICES PUBLICS DE QUALITÉ DANS UNE EUROPE SOCIALE

La Fédération CFTC-FAE confirme sa volonté de participer à la construction d'une Europe sociale répondant aux aspirations des salariés et de leur famille.

Elle rappelle que l'économie de marché ne saurait satisfaire tous les besoins de la société.

Elle poursuivra son action avec ses partenaires européens, pour le maintien de services publics forts, proches des citoyens.

LE PLURALISME SOURCE DE RICHESSES

La Fédération CFTC-FAE se préoccupe de la défense des Personnels, tout en s'efforçant de promouvoir sa conception humaine du service public.

La modernisation réfléchie et concertée du service public constitue pour elle la meilleure défense des Personnels et de leur famille.

La Fédération CFTC-FAE considère que le pluralisme syndicale est source féconde d'idées nouvelles.